Les patrons n’aiment pas les grèves. Tant pis pour eux, il y en a eu plusieurs l’an dernier au Monoprix St Antoine (99, rue du Faubourg St Antoine à Paris). Les patrons sont revanchards et n’aiment pas dialoguer, ils préfèrent nettement la répression. Lundi 4 février, trois salariés de ce Monoprix étaient convoqués à des entretiens disciplinaires. Comme par hasard, trois sont syndiqués à la CGT. Comme par hasard toujours, deux sont des élus CGT. La manœuvre est claire, il s’agit d’intimider le reste des salariés. Manœuvre avortée : lundi 4 février,avec l’appui de la CGT et de Solidaires, le magasin était envahi par une centaine de travailleurs et travailleuses de différents magasins Monoprix venu-e-s apporter leur soutien aux trois camarades convoqués. Beau chahut à l’intérieur entre les rayons du magasin, avec slogans et musique appropriée pour appeler à la grève et exiger l’abandon des procédures et sanctions injustifiées sans oublier :
– La réparation du monte-charge en panne depuis 6 mois
– Une augmentation bien plus avantageuse que l’aumône de la prime Macron
– Le remplacement des salariés absents
– Le droit à une vie privée familiale, le respect du repos dominical et de nuit.
Affaire à suivre donc. Le combat continue.
Groupe anarchiste Salvador-Seguí
Paris, le 06 février 2019