Face aux attaques du Pouvoir : Mobilisation générale !

Devant le mécontentement social grandissant, le pouvoir biaise, louvoie et se contente de faire de la com’ au moyen du « grand débat national ». Il n’empêche, ce gouvernement au service des intérêts du capitalisme ne compte rien lâcher sur l’essentiel et multiplie ses attaques contre la classe travailleuse ; les salaires stagnent alors que les profits des entreprises s’envolent (normal, les bénéfices allant aux actionnaires et non aux salariés). Les contrats précaires se généralisent pour la plus grande joie du Medef qui applaudit aussi aux suppressions de cotisations patronales. Les pensions de retraites stagnent aussi ou diminuent car ne suivant pas l’augmentation du coût de la vie et étant affectées par la hausse du taux de la CSG (parallèlement, l’âge de départ à la retraite pour la toucher à taux plein, va être de plus en plus tardif). Le rétablissement de l’ISF n’est pas à l’ordre du jour au prétexte que « les chefs d’entreprises fuiraient le pays » (qu’ils partent, leurs entreprises ont besoin des travailleurs, les travailleurs eux, n’ont pas besoin de patrons). La jeunesse n’est pas mieux lotie : sélection à l’entrée de l’université, hausse des frais d’inscription pour les étudiants étrangers (hors UE), « réforme » du lycée …

Face à la surdité du Pouvoir, la riposte des exploités s’exprime dans la rue depuis novembre dernier (en gilet jaune, rouge ou sans gilet). L’appareil répressif de l’État s’en donne à cœur joie : répression policière brutale et sauvage entraînant un nombre impressionnant de blessé-e-s et mutilé-e-s, loi anticasseurs adoptée sur la base de « présomption de constituer une menace grave pour l’ordre public ».

Ne nous y trompons pas, c’est une guerre de classe que nous livre la bourgeoisie et qui nécessite de notre part une mobilisation générale: grève et manifestations de rue, ensemble, syndicats, Gilets jaunes, rouges ou noirs, passons à l’offensive. Les possédants ne veulent rien concéder ? Imposons leurs nos revendications. Mais n’oublions que les politiciens de tous bords n’acceptent jamais que des rafistolages ne mettant pas en cause fondamentalement le système capitaliste. L’alternance par un changement de gouvernement ne résoudrait rien, nous avons eu tout loisir de le constater depuis un demi-siècle. Pour en finir vraiment avec l’exploitation et l’oppression que ce système capitaliste implique, nous ne pourrons pas faire l’économie d’une révolution ; les demi-mesures seraient le tombeau de nos aspirations.

Manifester c’est bien.
Manifester ensemble c’est mieux.
Et occuper nos entreprises c’est encore mieux.

Groupe anarchiste Salvador-Seguì
Paris, le 19 mars 2019


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